La réalisation d’une ITE en rénovation permet d’améliorer considérablement l’isolation des murs extérieurs d’un bâtiment. En revanche, les travaux d’isolation extérieure doivent être réalisés avec la plus grande attention. Notre entreprise spécialiste de l’isolation thermique par l’extérieur (ITE) vous explique tout ce qu’il faut savoir pour une isolation extérieure en rénovation.
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Table des matières
TogglePourquoi réaliser une ITE en rénovation ?
La rénovation d’une façade peut être l’occasion d’améliorer les performances énergétiques d’un bâtiment. Cela peut notamment être réalisé par le biais d’une isolation thermique par l’extérieur, ou ITE.
Sur certains immeubles anciens, l’ITE est même considérée comme obligatoire lors de travaux de ravalements extérieurs.
Intérêt d’une isolation thermique extérieure en rénovation
Pour comprendre l’intérêt d’une ITE lors d’un ravalement extérieur, il est intéressant de lister les atouts d’une isolation extérieure.
Dans les faits, investir dans une ITE au moment de ravaler la façade offre de nombreux avantages :
- Une isolation thermique sans faille, puisque l’isolant peut couvrir toute la surface des murs extérieurs.
- Une excellente isolation acoustique si vous optez pour un matériau isolant extérieur aux capacités d’isolation phonique, tel que la laine de roche ou la fibre de bois.
- Une plus grande épaisseur d’isolant : isoler par l’extérieur permet généralement de poser plus de 10 cm d’isolant sur les murs, ce qui n’est généralement pas possible avec une isolation intérieure.
- La conservation de l’espace habitable : tous les isolants sont posés en extérieur, sur la façade existante. Cela permet de conserver la totalité des mètres carrés habitables, et n’a aucun impact sur l’aménagement intérieur.
- Des travaux par l’extérieur : lors d’une ITE en rénovation, la maison ou l’immeuble reste pleinement habitable, comme c’est le cas lors d’un ravalement de façade. L’ITE est ainsi la meilleure manière d’isoler une copropriété.
L’ITE est-elle obligatoire lors d’un ravalement de façade ?
S’il est pertinent de parler d’ITE en rénovation, c’est aussi parce que l’isolation extérieure est obligatoire dans certains cas.
Ainsi, une copropriété peut être contrainte d’isoler sa façade par l’extérieur :
- Si elle doit entamer de lourds travaux de ravalement (qui concernent plus de 50 % des murs extérieurs),
- Si les règles d’urbanisme autorisent l’ITE (ce qui ne sera généralement pas le cas en zone classée ou sur un bâtiment ancien et patrimonial).
Il existe néanmoins différentes dérogations possibles, notamment si la copropriété peut prouver que le surcoût lié à l’ITE n’est pas pertinent, ou s’il y a une impossibilité technique à isoler les murs par l’extérieur.
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Isolation extérieure en rénovation : les bonnes pratiques
Dans les faits, investir dans une isolation extérieure de façade reste le meilleur moyen d’isoler les murs d’un bâtiment, en particulier dans le cadre d’une copropriété. Mais il est important de ne pas réaliser les travaux n’importe comment !
L’Agence Qualité Construction (AQC) a publié un rapport concernant l’ITE en rénovation, qui a permis d’identifier 12 enseignements à connaître pour isoler une façade par l’extérieur en rénovation.
Voici les principales bonnes pratiques en matière de rénovation de façade avec isolation extérieure :
- Préparation du support : tout projet d’ITE nécessite préalablement une préparation du support. Chez DSD Rénov, nous réalisons systématiquement un nettoyage de façade avec traitement, et des réparations si elles sont nécessaires. Un support non préparé risque d’entraîner le décollement de l’isolant. Il est par ailleurs nécessaire de diagnostiquer et de réparer les maçonneries extérieures avant toute isolation, car l’ITE n’est pas une solution « cache-misère » !
- Protection de l’isolant : lors d’un chantier d’isolation extérieure, il est indispensable de protéger les isolants de l’humidité et des intempéries, au risque d’entraîner une dégradation subite des isolants. La phase de chantier durant laquelle l’isolant est exposé doit donc prévoir un dispositif de protection (type bâche).
- Partie basse de l’ITE : il est indispensable de débuter l’ITE à au moins 15 cm au-dessus du sol extérieur fini. Une isolation extérieure qui débute plus bas risque d’être rapidement victime d’humidité, et peut même souffrir de remontées capillaires.
- Isolation des soubassements : il est conseillé d’accompagner l’ITE d’une isolation des soubassements de la façade (partie enterrée et basse de la façade), afin d’éviter la création d’un pont thermique en bas du bâtiment, là où le mur n’est pas isolé.
- Isolation des menuiseries : les menuiseries existantes peuvent comporter d’importants ponts thermiques lors d’une ITE en rénovation. Si les menuiseries ne sont pas remplacées lors de l’ITE, il reste essentiel d’isoler les tableaux avec au moins 4 cm d’isolant, pour ne pas réduire drastiquement l’efficacité de l’isolation. Si les menuiseries sont remplacées, il est intéressant de poser les nouvelles fenêtres au nu extérieur (en prolongement du mur extérieur). Cela permet de réduire au maximum le risque de ponts thermiques au niveau du tableau des fenêtres, et assure la meilleure luminosité possible.
- Isolation des volets roulants en ITE : de même que les menuiseries, il est indispensable d’isoler le caisson des volets roulants extérieurs. Comme il n’est pas isolé, un coffre de volet roulant extérieur représente un pont thermique, et peut entrainer condensation et problèmes d’humidité côté intérieur. Idéalement, mieux vaut remplacer les coffres lors d’une ITE en rénovation.
- Isoler les éléments rapportés : tous les éléments rapportés d’une façade (ferronneries, menuiseries, zingueries, etc.) peuvent représenter des ponts thermiques. Avant une ITE, il est donc essentiel de retirer tous les éléments rapportés, par exemple les descentes de gouttières, les gonds de volet ou les garde-corps, afin de créer une isolation uniforme et sans défaut. Les éléments rapportés pourront ensuite être à nouveau fixés à l’aide de fixations traversantes à rupture thermique.
- Traiter les interfaces ITE et ITI : la jonction entre un mur isolé par l’intérieur (ITI) et un mur isolé par l’extérieur (ITE) peut devenir un pont thermique non négligeable, parfois à l’origine de condensation en intérieur et d’un effet « paroi froide ». Si votre projet comprend certains murs isolés par l’extérieur, et certains murs isolés par l’intérieur, l’isolation intérieure des murs doit idéalement être prolongée d’au moins 60 cm sur le côté des murs isolés par l’extérieur.
- Isoler les escaliers extérieurs : en cas de présence d’escaliers extérieurs, il est intéressant de désolidariser l’escalier du gros oeuvre. Cela permet d’isoler l’intégralité du mur extérieur, sans créer un pont thermique entre la liaison escalier/façade. Il peut ainsi être préférable de supprimer l’escalier, puis d’isoler la façade, et de concevoir un nouvel escalier.
- Isolation des traversées de l’ITE : un dernier défaut de l’ITE en rénovation peut être lié aux percements de la façade (grille d’aération, câbles électriques, éclairages extérieurs en applique, etc.). Tous les percements en façade doivent être calfeutrés, à la fois pour éviter la création d’une déperdition thermique et pour assurer l’étanchéité parfaite du mur extérieur.
Ces différentes préconisations, mises en valeur par l’AQC, montrent bien à quel point l’isolation thermique par l’extérieur nécessite une attention de tous les détails, pour éviter la création de problèmes dans l’isolation extérieure d’une maison ou d’un immeuble.
Le recours à une société spécialisée dans l’isolation thermique par l’extérieur reste le meilleur moyen de profiter d’une mise en oeuvre dans les règles de l’art.
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Quelle épaisseur pour une ITE en rénovation ?
Quand on parle d’isolation extérieure en rénovation, la question de l’épaisseur de l’ITE reste souvent évoquée.
L’épaisseur de l’ITE d’une façade en rénovation sera calculée en fonction de la résistance thermique souhaitée. La résistance thermique d’un complexe isolant est calculée comme suit :
Résistance thermique R (en m²/K.W) = épaisseur de l’isolant (en mètres) / Conductivité thermique de l’isolant (en W/m.K).
En conséquence, le calcul de l’épaisseur d’une ITE en rénovation sera le suivant :
Épaisseur de l’isolant (en mètres) = Conductivité thermique de l’isolant (en W/m.K) * Résistance thermique visée (en m²/K.W).
À titre informatif, la réalisation d’une ITE en rénovation doit au moins atteindre une résistance thermique de 3,7 m²/K.W. Si on cherche à atteindre la RE 2020 (norme de construction neuve), la résistance thermique du mur extérieur doit idéalement atteindre ou dépasser 5 m²/K.W.
En fonction de l’isolant choisi (et de sa conductivité thermique), l’épaisseur d’une ITE en rénovation oscille généralement entre 8 et 20 cm.
Exemple : si vous optez pour des panneaux de fibre de bois dont la conductivité thermique est de 0,038 W/m.K, l’épaisseur d’isolant requise pour atteindre une résistance de 5 m²/K.W sera de 19 cm (0,038*5).
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Vous cherchez à réaliser une isolation extérieure en rénovation ? Dans ce cas, sachez que DSD Rénov peut vous accompagner dans tous vos travaux de ravalement extérieur et d’ITE.
Nos équipes interviennent aussi bien sur les maisons individuelles que sur les immeubles. Nous sommes particulièrement appréciés pour nos solutions d’ITE à la fibre de bois, y compris sur les bâtiments anciens.
Tous nos projets d’ITE débutent par la réalisation d’un devis gratuit et sans engagement. N’hésitez pas à nous contacter dès à présent pour nous présenter votre projet de rénovation de façade avec isolation thermique par l’extérieur.