L’autonomie énergétique d’une maison est la capacité de cette dernière à ne pas consommer plus d’énergie qu’elle en produit. Atteindre l’autonomie énergétique d’un logement nécessite forcément une démarche active de la part du propriétaire. Heureusement, certains professionnels peuvent vous accompagner dans votre objectif d’autonomie d’énergie. Cette page vous explique tout ce qu’il faut savoir pour atteindre l’autonomie énergétique d’un bâtiment. Demandez gratuitement un audit énergétique
Table des matières
ToggleQu’est-ce que l’autonomie énergétique ?
Donnons en premier lieu une définition de l’autonomie énergétique. Concrètement, l’autonomie énergétique est la capacité à produire autant d’énergie qu’on en consomme. Ce principe peut être appliqué à l’échelle d’un pays, mais aussi à l’échelle d’un foyer et d’un logement, sujet qui nous intéresse aujourd’hui.
Comme on l’imagine, une maison autonome en énergie est une maison qui génère au moins autant d’énergie (souvent de l’électricité) qu’elle en consomme. Cela concerne l’ensemble des consommations énergétiques d’une maison, à savoir le chauffage (la dépense la plus importante), la production d’eau chaude sanitaire, mais aussi la consommation des différents appareils électriques (éclairage, ordinateurs, télévision, petit électroménager, etc.).
L’objectif d’une telle autonomie peut être multiple :
- Ne pas être dépendant des fournisseurs d’énergie,
- Réduire ou supprimer ses factures d’énergie (électricité, gaz, fioul, etc.),
- Avoir toujours accès à une source d’énergie,
- Alimenter un bâtiment isolé en électricité sans ouvrir de ligne,
- Avoir un habitat écologique et moins polluant.
Si la rénovation énergétique du logement est un élément très à la mode, l’autonomie énergétique de l’habitat reste extrêmement rare en France… mais pas forcément impossible.
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Comment atteindre l’autonomie énergétique ?
Vous souhaitez atteindre l’autonomie énergétique ? Vous rêvez de vivre dans une maison autonome en énergie ? L’autonomie énergétique reste un sujet particulièrement technique. Comment atteindre l’autonomie énergétique en tant que particulier ? La question se répond en deux temps :
Produire sa propre énergie
Qui dit autosuffisance énergétique dit forcément production d’énergie. Un foyer qui se veut autonome doit être capable de produire sa propre énergie. C’est une condition sine qua non pour l’autonomie.
Pour dire les choses simplement, les panneaux photovoltaïques sont la solution la plus efficace, voire la seule solution, pour produire l’énergie d’une maison :
- Le petit éolien est en effet très peu efficace, et donc non satisfaisant pour la production d’énergie. Fuyez à tout prix les éoliennes de toit, qui n’ont strictement aucune efficacité et peuvent abîmer votre couverture.
- Les solutions de chauffage à énergie renouvelable, type pompe à chaleur, permettent de réduire la consommation énergétique d’un foyer. Mais elles utilisent tout de même de l’électricité.
Pour un foyer qui se voudrait 100 % autonome, les panneaux solaires doivent néanmoins être utilisés conjointement avec des batteries, qui permettent de stocker l’énergie produite de manière à la consommer quand elle est nécessaire.
On notera qu’il faut bien distinguer les installations photovoltaïques sans batterie, qui ont généralement pour intérêt de revendre l’électricité produite à EDF, des installations photovoltaïques avec batteries, qui permettent de stocker l’électricité et de rendre une maison autonome en énergie.
Réduire sa consommation d’énergie
L’autonomie énergétique doit être considérée sur les deux tableaux. Certes, une maison qui produit de l’énergie peut atteindre l’autonomie, mais elle sera plus autonome encore si elle réduit sa consommation énergétique.
Baisser la consommation énergétique d’une maison peut se réaliser de différentes manières :
- Le chauffage étant la source de consommation principale, il est essentiel de bien isoler un bâti. Une passoire thermique aura besoin de radiateurs qui chauffent en continu, tandis qu’une maison passive pourra pratiquement se passer de chauffage.
- Le changement de méthode de chauffage est également conseillé. Des radiateurs électriques d’entrée de gamme consomment bien plus qu’une pompe à chaleur pour chauffer le même espace.
- De même, mieux vaut privilégier des équipements électriques économes en énergie (ampoules LED, appareils basse consommation, etc.). Le must étant de ne pas utiliser d’équipements électriques (se passer d’un sèche-linge, par exemple) !
- Enfin, le changement des habitudes de vie peut réduire la consommation d’une maison. On peut citer différentes habitudes comme réduire la température de chauffage, prendre moins de douches ou de bains, utiliser moins d’appareils électroménagers, et ainsi de suite.
Naturellement, l’autonomie énergétique est plus simple à atteindre sur un logement neuf, entièrement pensé à cet effet, plutôt que sur un habitat ancien. Mais cela ne signifie pas forcément qu’il est impossible de rendre une maison autonome.
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Peut-on rendre l’habitat énergétiquement autonome ?
Rendre l’habitat autonome est forcément un enjeu écologique majeur. Dans les faits, rendre l’ensemble des logements français autonomes tiendrait presque de l’utopie.
Le gouvernement vise à inciter la rénovation énergétique des logements grâce à des aides, comme Ma Prime Rénov’, et à des procédés incitatifs (comme l’interdiction de mise en location des passoires thermiques). Mais cela représente déjà un enjeu énorme.
À l’échelle d’un propriétaire, néanmoins, il est possible d’envisager la mise en autonomie d’un logement.
Maison autonome et autosuffisance énergétique
L’autosuffisance énergétique d’une maison neuve est certainement la plus simple à atteindre (même si elle représente forcément un défi). Depuis ces dernières décennies, les normes de construction se sont endurcies pour inciter à la construction de logements de plus en plus économes (avec la réglementation thermique 2012, suivie de la réglementation environnementale 2020).
On peut imaginer une future réglementation thermique qui obligerait à la construction de maisons passives (maison qui ne nécessite pas de chauffage), voire autonomes (maisons qui ne consomment pas plus d’énergie qu’elles en produisent).
En neuf, cette solution va passer par différentes précautions :
- L’utilisation d’isolants appropriés, qui permettent de conserver la chaleur ou la fraîcheur en intérieur.
- L’utilisation de matériaux à inertie, qui sont capables de stocker la chaleur ou la fraîcheur, et de la reconstituer.
- La mise en place d’une ventilation mécanique contrôlée à double flux, pour assurer le renouvellement de l’air et optimiser le chauffage. Il ne faut jamais oublier que l’isolation et la ventilation vont de pair.
- L’utilisation de panneaux solaires, qui vont permettre de produire de l’énergie.
- Mais aussi par des techniques de construction qui optimisent le chauffage (par exemple via l’utilisation de baies vitrées qui permettent un apport de chaleur naturel en hiver).
Il est évident que ces différentes solutions vont augmenter le coût de construction de la maison, mais elles permettent à long terme un retour sur investissement conséquent, et aussi et surtout l’autonomie énergétique du bâtiment.
Autonomie énergétique en rénovation
Rénover sa maison pour la rendre autonome en énergie est plus ambitieux. Et pour cause, difficile de rendre une maison passive si elle n’a pas été conçue pour cela. Cela ne veut pas dire qu’une maison ancienne ne peut pas devenir moins dépendante en énergie.
Pour rendre une maison énergétiquement autonome, les travaux à prévoir sont les mêmes :
- L’installation de panneaux solaires permet de produire de l’énergie.
- Les travaux d’isolation (idéalement par l’extérieur) permettent de réduire la consommation en chauffage du logement. Les travaux de ventilation peuvent améliorer également ce point particulier.
- Le remplacement des solutions de chauffage est une autre option pour réduire les consommations énergétiques d’un logement.
En dehors des travaux d’isolation et de rénovation, c’est le dimensionnement de l’installation photovoltaïque qui va définir l’autonomie énergétique d’un logement. Selon votre surface de toiture et votre budget, vous allez pouvoir créer une installation de panneaux solaires qui permet de produire autant d’énergie que vous en consommez chaque année.
Les travaux de rénovation énergétique complémentaires permettront quant à eux de réduire le montant d’énergie consommée, et donc d’atteindre potentiellement l’autonomie énergétique. Naturellement, ces travaux représentent un coût qui peut s’avérer conséquent, et ne sera jamais entièrement couvert par les aides à la rénovation énergétique.
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Maison autonome : quelle rentabilité pour une installation de panneaux solaires ?
Tout propriétaire qui s’engage dans des travaux de rénovation énergétique ou d’autonomie énergétique vise bien évidemment une rentabilité. Une installation est considérée comme rentable quand elle a permis de faire plus d’économies d’énergie que son coût de réalisation.
De quoi dépend la rentabilité des travaux d’autonomie énergétique ?
Il est assez complexe de calculer le seuil de rentabilité de travaux énergétique, car c’est un élément qui dépend de nombreux facteurs.
Concrètement, la durée nécessaire pour un retour sur investissement, ainsi que le montant de ce dernier, vont dépendre de l’ensemble des critères suivants :
- Le coût total des travaux, bien évidemment.
- La consommation en énergie du foyer.
- Le coût de l’énergie (qui a tendance à augmenter considérablement ces dernières années).
- L’étiquette énergétique du bâtiment.
- La durée de vie de l’installation.
On remarque que le prix du kilowatt-heure augmente significativement depuis quelques années, et plus encore avec les précédentes crises. Ce simple fait permet de réduire le temps nécessaire pour rentabiliser la pose de panneaux photovoltaïques (au plus grand plaisir des propriétaires qui ont déjà passé le pas).
Si vous souhaitez une projection 100 % adaptée à votre consommation et à votre logement, n’hésitez pas à contacter notre équipe.
À partir de quand une installation solaire est-elle rentable ?
Chaque cas est unique, et on ne pourra donc jamais tirer de conclusion précise sans une étude préalable. En moyenne, on considère que l’installation d’un système de panneaux solaires avec batterie atteint le seuil de rentabilité après 10 à 15 ans.
On notera que la durée de vie des panneaux solaires est estimée à 40 ans. Les installateurs proposent généralement une garantie de 20 à 25 ans sur des panneaux photovoltaïques. Chercher à rendre une maison autonome est donc très souvent un calcul intéressant pour le propriétaire. Mais il faut néanmoins prévoir un investissement de départ de 10 000 à 40 000 euros (selon la taille du foyer) pour une telle installation.
En dehors du retour sur investissement, il faut également prendre en compte les atouts d’une maison autonome. En cas de coupure d’électricité ou d’indisponibilité du réseau, la maison autonome en énergie ne sera pas impactée. Ce n’est pas un atout qui justifie à lui seul l’installation, mais qui reste particulièrement appréciable (notamment dans les zones reculées).
Autonomie en énergie : faites réaliser un audit énergétique
Vous souhaitez rendre votre maison autonome énergétiquement ? Pour cela, la première étape est de réaliser un audit énergétique.
Si vous le souhaitez, nous pouvons faire intervenir l’un de nos ingénieurs pour la réalisation d’un audit énergétique gratuit. Cet audit consiste à étudier votre consommation d’énergie et votre logement, de manière à en déduire, grâce à différents calculs et projections :
- Le dimensionnement idéal de votre installation photovoltaïque.
- Le type d’installation solaire à réaliser (nombre de panneaux solaires, présence ou nom d’un onduleur, présence ou non de batteries autonomes, etc.).
- Le coût total de l’installation.
- Le seuil de rentabilité et les économies réalisées grâce à de tels travaux.
Cet audit énergétique est entièrement gratuit, et peut vous permettre d’échanger avec un spécialiste de l’autonomie énergétique. N’hésitez pas à remplir le formulaire suivant, pour être mis en contact avec un expert.