Les maisons à colombages font la richesse et le charmes des villes en Bretagne et en Alsace. Ces maisons datant pour la plupart de l’époque médiévale font partie de l’identité de leur région et attirent chaque année des millions de touristes étrangers. Toutefois, une partie de ces bâtisses est menacée de destruction du fait de la non-rénovation. Elles sont donc menacées d’extinction si elles n’obtiennent pas de label de patrimoine.Les maisons à colombages sont des bâtisses traditionnelles en bois avec des murs en encorbellement, typiques de l’architecture médiévale européenne. Les murs sont composés de solives en bois assemblées en croix, avec des briques ou du torchis entre les espaces pour former les murs.
Les colombages peuvent être décoratifs ou fonctionnels, fournir un support supplémentaire pour les toits en pente raide. Les maisons à colombages sont souvent associées aux villages médiévaux et sont populaires dans de nombreuses régions de France et d’Europe.
Ces maisons font le charme des villes en Bretagne et en Alsace. Chaque année, plus deux millions de touristes viennent visiter ces maisons qui, autrefois, avaient la particularité d’être bon marché contrairement aux maisons en pierre.
Une richesse médiévale
En France, l’utilisation de la technique de construction à colombage remonte à l’Antiquité romaine. Cette technique a été largement utilisée du Moyen Âge jusqu’au XIXe siècle. Cependant, à partir du XVIIIe siècle et tout au long du XIXe siècle, les façades des maisons à colombage ont été plâtrées pour leur donner un aspect plus moderne et luxueux. Bien que de nombreuses maisons à colombages soient encore visibles en Alsace, en Normandie et en Bretagne, notamment à Tréguier ou Morlaix, ainsi que dans les Landes et à Troyes, l’une des villes européennes qui possède la plus grande surface de vestiges de la Renaissance, une référence est nécessaire pour confirmer leur existence.
Au fil du temps, les styles architecturaux ont évolué, mais les maisons à colombages ont continué à être construites. En Europe, de nombreux bâtiments publics et privés ont été construits dans ce style, notamment des hôtels de ville, des maisons de commerce et des maisons de campagne.
De nos jours, les maisons à colombages sont souvent préservées pour leur valeur historique et culturelle, et peuvent être une attraction touristique dans certaines régions. De plus, la technique de construction à colombages est encore utilisée dans certains emplacements pour construire de nouvelles maisons, en raison de sa durabilité, de sa souplesse et de son attrait esthétique.
Actuellement, des plans de restauration sont en cours pour préserver ces maisons et leur donner leur aspect d’origine. Sauf que même avec des plans de restauration, ce patrimoine régional est en danger et certains ne sont pas protégés par la loi, ce qui fait qu’elles peuvent être détruites.
Un trésor patrimonial menacé d’extinction
Selon l’association pour la sauvegarde de la maison alsacienne, l’ASMA, en 2014 il y avait prés de 500 maisons à colombages détruites chaque année, un nombre très élevé si l’on part du principe que ces bâtisses font partie de l’identité de la région.
La cause principale est le coût de la rénovation. En effet, très peu de ces maisons ont le label de la fondation du patrimoine qui permet de déduire une partie des travaux de rénovation et, par la même occasion, protéger le site.
Les maisons sont pour une partie laissées à l’abondons puis détruites.
L’avantage des maisons à colombages c’est que le bois ne coûte pas si cher que cela. De même, les armatures en bois sont empilés donc la plupart des maisons sont en kit et peuvent être démontées pour être déplacées sans pour autant être détruites.
A ce jour, la seule solution envisageable c’est d’avoir des fonds pour les rénovations et obtenir des labels qui leur permettront d’être sauvegardées.
Pour conclure, les maisons à colombages font partie der la culture bretonne et alsacienne. Elles représentent l’époque médiévale et sont l’identité de leurs régions. Chaque année ces sites accueillent des millions de touristes qui s’intéressent à la vie en cité au Moyen Âge.
Malheureusement ces sites sont menacés car ne sont pas protégés pour la plupart et certaines font face à une destruction.